Titre du blog : histoires d'une ombre passagère
Auteur : Shadow
Date de création : 17-10-2005
Auteur : Shadow
Date de création : 17-10-2005
posté le 20-02-2006 à 11:00:59
Histoire commune
Je me suis levé difficilement ce matin là, la soirée de la veille avait été longue! Après une douche bien fraiche pour me réveiller, et un petit déjeuner consistant, je prit enfin les objets nécéssaires à cette longue escapade solitaire (du moins c'est ce que je pensait alors...), à savoir un couteau bien tranchant, une lampe torche avec des piles de rechange, un sac de couchage de montagnards, de la nourriture et de de la boisson, ainsi que de nombreux autres petits objets. Il était exactement sept heures et dix-sept minutes, à la grande pendule tronant dans le salon depuis l'époque de mes arrières grands parents, lorsque je ferma la porte de la maison derrière moi.
Après plus de deux heures d'intense pédalage de mon vélo, je l'attacha fermement à un arbre, en entra dans la fameuse forêt maudite du nom de....
Commentaires
Oh la la! LES FAUTES!!!!
Aie Aie Aie tu me réécriras ton commentaire dix fois et corrigé jeune homme!
Et pour demain!
Mais bon, maintenant que j'y étais, plus question de faire demi tour, j'irai jusqu'au bout cette fois. Les heures passaient, et plus je m'enfonçait dans cette forêt, plus la clarté du jour déclinait et plus ce bruit m'hypnotisait, me forçant à dissimuler ma peur, et à ne pas s'enfuir en courant. J'étais térorisé, mais je me le cachait. Au fur et à mesure que j'avançait, les arbres était de plus en plus proches l'un de l'autres, à ce point que j'en avait perdu la notion du temps, incapable de voir à travers cet épais feuillage.
Malgré mon appréhension, je m'avançais tout de même à l'intérieur de cette forêt qui avait hantée mes cauchemards. Avançant tel un automate vers ce qui devait devenir le pire souvenir de ma vie, je me déconnectais totalement de toute réalité. Plus je m'enfonçais sous les arbres et plus la lumière déclinait. Il devait pourtant être pas loin de dix heures au-dehors. Mais quelle heure était-il ici?
J'avais l'impression de pénétrer petit à petit dans un autre monde. L'immense silouhette des arbres m'opressait. Je me sentais tout petit au milieu de ces géants silencieux que seul le bruit du vent dans les feuilles rendait vivant. Ce bruit. Il devenait de plus en plus angourdissant à chaque pas. Je sentais mon corps s'alourdir tandis qu mon esprit essayait de s'en échapper. Quelle idée m'avait prise de vouloir affronter mon cauchemard...
... en entrant dans la fameuse forêt maudite de Silvallac... Les doigts encore gelés par le trajet dans le frois de l'hiver, je restais un moment immobile, comme envouté, devant cette lisière que je comtemplais. Une brume épaisse s'envellopait autour des arbres, laissant à peine entrevoir le coeur de la forêt. Cette forêt, je l'avais tellement redouté étant petit, à cause des sombres rumeurs qui planait à son sujet et dont la tête de tous les enfants de mon âge était, à l'époque, gavée... On racontait que les soirs où la nuit était d'un noir d'encre, d'étranges ombres sortaient des sentiers et se nourrissait de l'âme du courageux promeneur... le torturait et laissaient résonner ses cris aux alentours pendant des heures... D'autres, plus horribles, racontaient qu'un homme avait été retrouvé, les yeux arrachés, pendu au grand saule de son jardin près de la lisière, alors qu'il s'était engoufré le soir même dans les fourrés pour une partie de chasse nocturne...
Un frisson parcouru ma colonne vertébrale lorsque j'écarta les branches afin de m'engoufrer dans ce lieu maudit...
Je sentais bien que tôt ou tard, j'allais le regretter...